Ouverture sur le monde
En cette fin de trimestre, des collégiens sont partis en stage ou en voyage, une ouverture sur le monde… Voici les premiers témoignages de Romain, Paul et Tony, membres de notre C.A.
A Londres :
Le financement de ce voyage a été assuré sur 2 années par des ventes de brioches, de chocolats et gâteaux produits par des artisans locaux, et bien sûr les parents ont apporté le complément.
Le déplacement aller s’est fait en train. Romain conseille l’Eurostar plutôt pour la nuit, c’est plus confortable et il n’y a rien à voir… Retour par bateau : c’est long et fatigant la nuit, surtout lorsqu’on est placé près d’un groupe d’enfants qui ne cessent de crier ! »
Accueil en famille : nos collégiens sont quatre hébergés en pleine ville dans 2 chambres garnies de moquette. Au rez-de-chaussée, c’est du parquet. L’ambiance est cool, mais les repas « à la française », ne permettent pas de découvrir les particularités culinaires du pays. Un regret. Pas trop de problème pour dialoguer en anglais au moins pour deux des jeunes qui osent davantage et s’entraident lorsque les interlocuteurs adoptent un débit trop rapide ou un vocabulaire inconnu.
En ville, on roule à gauche bien sûr, ce qui dépayse, mais c’est surtout la vitesse et les coups de klaxon que Romain a retenu. « C’est pire qu’à Paris ! ». « Parmi les visites, la plus intéressante était celle de Wimbledon avec un guide anglais que l’on s’efforçait de comprendre. Nous avons vu le stade, le musée, les studios où ont lieu les interviews… Parmi les autres visites, une par jour, le British Museum, le Royal Pavillon, la National Gallery qui m’a moins intéressé ».
Vivre en Angleterre ? Pourquoi pas… »
Dans une ferme blinoise :
Paul a choisi la ferme. Il n’aime pas les voyages, et l’anglais c’est la galère !
Pourtant, la ferme, il connait, puisque ses parents sont agriculteurs et qu’il participe régulièrement aux travaux. Avec Romain et quelques copains, ils publient même sur youtube des vidéos que vous trouverez dans la rubrique : high-tech dream.
Mais la ferme choisie pour l’occasion est plus petite. Au lait s’ajoute un élevage de dindons, une découverte intéressante. Si les méthodes de travail sont assez semblables, l’organisation diffère. Le maître de stage est seul, chez Paul ils sont trois et au lait s’ajoute une production de viande bovine en vente directe.
Et l’avenir ?
« Je me vois bien dans une ferme laitière, c’est ce que je connais le mieux, et j’aime le contact avec les animaux. D’ailleurs je possède déjà des ânes et bientôt des chèvres et des poules. Grande ou petite ferme? Je ne sais pas, c’est surtout une question d’organisation. Avec bien sûr une production d’herbe et de céréales pour assurer au moins partiellement l’alimentation des animaux. Bio ? Je trouve certaines contraintes inutiles. On peut développer une agriculture plus libre, raisonnée et durable, respectueuse de l’environnement, avec des règles identiques dans tous les pays – au moins en Europe. »
Aux 4 saisons
C’est le nom de la jardinerie/animalerie/fleurs où Tony a passé une semaine dans uns bonne ambiance à créer des compositions florales, mettre en rayon, vérifier les commandes.
Dans le magasin, il y a beaucoup de passage. Parmi les animaux, les plus vendus sont les poissons. On trouve aussi des gerbilles et on peut commander des oiseaux, se fournir en accessoires et recevoir des conseils. Le patron s’approvisionne au MIN le mardi.
L’avenir pour moi, c’est plutôt paysagiste, les fleurs constituent un complément intéressant. Je suis attiré par la biodiversité, le suivi de la plante de la graine à la récolte, la mise en scène des paysages.